dimanche 9 août 2009

Samedi 17 mars : Delhi, aéroport,

Départ de l’aéroport de Lyon vers 8h00, on transit à Milan, après 35 minutes de vol.
Puis on se retrouve dans un Boeing ancienne génération : pas de petite télé, écouteurs HS : ce qu’on peut être matérialiste… mais ça ne rassure pas sur l’état de l’avion.
Après 8h00 de vol, notre avion tourne autour de Delhi pendant 45 min : trafic aérien saturé. On arrive à 23h15. Les formalités VISA sont rapides. On retire des Roupies, avec plein de curieux à la porte qui regardent ce que l’on fait. Un garde armée est assis à l’entrée.
Averti sur les méthodes des taxis (vol, commission, arnaque), on fait ce que l’on peut pour contourner, éviter et se débarrasse des rabatteurs. On décide de prendre un prépayé : 280 RPS. On paye à un monsieur dans une guitoune, qui a du mal à nous comprendre, puis on part à la recherche de notre taxi : nous n’avons que la plaque d’immatriculation : n°5326(86) et devant nous une cinquantaine de taxis attendent dans le désordre.
Ce sont deux jeunes qui ne connaissent pas l’hôtel mais disent se repérer avec le plan. Ils nous font tourner pendant 1 heure dans des quartiers glauque, nous conduisent dans des hôtels affirmant que c’est le notre.
On se retrouve dans un soit disant office du tourisme officiel ouvert à 1h00 du mat. Il faut savoir qu’à Delhi, une des astuces des taxis est de dire qu’il ne trouve pas notre hôtel, de nous en proposer d’autre avec une commission à la clefs pour eux, ou de nous emmener dans un faux office du tourisme qui fait semblant de téléphoner à notre hôtel, et surprise ! Il est complet alors ils nous redirigent vers un autre hôtel, hors de prix, pour lesquels il y aura bakchich. Et c’est exactement ce qui c’est passé. On retourne dans le taxi énervé, on refait un tour pendant encore 1 h 00 : ils nous reproposent des hôtels à 1600 RPS.
A 2 h 00 du matin, désespéré on lui demande qu’ils nous laissent à la gare ferroviaire de New Delhi, et on continu à pied avec notre carte. On arrive dans une ruelle ou un policier tabasse un homme qui est à terre (coup de pied et de matraque), on continue notre route en évitant de regarder, et pas rassuré. Et là… miracle on tombe sur une étudiante asiatique qui a séjourné dans l’hôtel : sans elle on ne l’aurait jamais trouvé. Il faut passer dans de minuscule ruelle sombre. La photo de la ruelle à été prise en journée alors imaginez la nuit!!!!
Quand on arrive il est 2h00 du matin, avec bien 1h00 de retard, le gérant de l’hôtel « Smil Inn » confirme qu’il n’a pas eu de coup de téléphone de notre part, qu’il a bien gardé notre chambre jusqu’à 1h00 après l’heure de réservation mais qu’il l’a loué il y a 20 mn. Il nous propose l’hôtel en face (my hotel), moins bien mais la nuit prochaine on rejoint le sien. Quand on arrive dans le hall : une dizaine de personnes dorment par terre, les chambres sont pitoyables, les sanitaires horribles : on dort dans les sacs à viande.
Dernière pensée de Maryline : On rentre … bon, on attend de voir demain.

Dimanche 18 mars : Delhi

Réveil à 8h30, Arnaud aurait bien aimé faire une grasse mat’, Maryline veut quitter cet hôtel.
On rejoint le « Smil inn » pour prendre le petit déjeuner sur le toit : pain au œuf grillé, lait, jus de mangue, corne flakes, thé à la bergamote, banane. Moment de calme, où l’on peut reprendre nos esprits.
On part visiter la capitale à pieds (on va attendre un peu avant de reprendre un taxi…). Pour rejoindre la Mosquée Jama Majid par la porte d’Old delhi. Nous sommes sollicités par les rickshaws qui souhaitent nous déposer à destination. En temps que seul touriste, on intrigue, pour nous c’est un premier contact avec la vie de la ville : mendicité, lépreux, infirme rampant par terre dans les urines et excréments, enfants jouant avec des cailloux, les gens faisant leur toilette, un charmeur de serpent, un convoi funéraire…… mais lors de se premier contact, on n’ose pas trop observer.

L’entrée de la mosquée est gratuite mais il faut payer 100 Rps pour l’appareil photo ou le laisser par terre à l’entrée sans surveillance, il n’y a pas a choisir ! On se déchausse et on décide de garder nos chaussures avec nous. La mosquée est entourée de 4 minaret de 40 m de haut qui délimitent la grande cour qui peut accueillir jusqu’à 25000 personnes. Au centre un bassin qui permet au personne de se laver les pieds avant de remarcher sur le sol couvert de fiente de pigeon. On s’acquitte de 20 Rps pour monter les 125 marches qui mènent au sommet du minaret : la vue est magnifique, on domine toute la ville, on voit loin (jusqu’où la pollution nous le permet), en face le fort rouge : il semble proche et inaccessible à la fois du fait qu’il soit gigantesque.
Pour acheter les tickets il y a une caisse spéciale touriste : 200 Rps/2, l’autre pour les indiens est bondé. L’entrée se fait par une immense porte qui traverse un mur de 33 m de haut et peut être autant d’épaisseur. On est fouillé, on passe au détecteur de métaux, nos sacs sont radiographiés, des militaires sont armés de mitraillette. Il y a beaucoup de monde, il fait très chaud et le soleil tape fort.

La pierre prédominante est le gray rouge pour l’extérieur et les monuments centraux plus luxueux, sont de marbre incrustés de pierres semi précieuses. Les détails sont très fins et nombreux : fleurs, animaux, fontaine.
On se détend sous l’ombre d’un arbre, sympathisant avec des indiens (photos), en s’amusant des écureuils et rapaces.

La faim se fait sentir et nous nous rendons dans la rue en face, au Amilton nous optons pour deux plateaux repas pour 250 Rps, avec une préférence pour celui du sud..
Du nord de l’inde : soupe de lentille épicée, gâteau, fromage blanc à la sauce épicée, riz, pâte frite, pain noix de coco, galette de blé, yaourt avec piment.
Du sud de l’inde : crêpe de lentille fourrée de pommes de terre au curry, petit pois, oignon ; pain, sauce tomate, bœuf, pain fermenté bouilli, soupe au curry.
On prend un auto rickshaw (70 Rps) pour aller au musée national. On paye l’entrée et 300 Rps de plus pour l’appareil photo ne sachant pas a ce moment là que la plupart du temps les photos sont interdites (l’arnaque).
On peu y admirer de belles statues représentants les divinités, beaucoup de peinture, de miniature évoquant des scènes de vie dans le Rajasthan, des tissus, des instruments de musiques, énormément de pièces de monnaie, des chariots, de magnifique portes en bois massif, des temples. On est deçu en comparaison du musée de Mexico ou du Caire.
La fin de la visite est rapide puisqu’il ferme avant l’heure. On retourne à notre hôtel en auto rickshaw. Arnaud fait une sieste, petite frayeur avec le sac appareil photo laissé en salle info (chacun pensait que l’autre l’avait) mais retrouvé.
On se rend au Metropolis restaurant ou l’on dîne sur le toit : en apéro : banane mixée, sirop de fraise et vanille… un délice. Poulet mariné avec sa sauce tomate au curry et piment léger, kebalo végétarien (choux fleur, aubergine, oignon, poivron, tomate, concombre, champignon et fromage, fris) et en dessert un browni et 2 boules de glace vanille chacun, un pour deux aurait suffit (950 Rps). En rentrant à l’hôtel, une fête se tien dans la rue et est filmée. Les gens font la queue pour recevoir le point rouge.
Après une bonne douche froide, bien mérité, on s’endort de suite, il est 22h00.

Lundi 19 mars : Katmandou, Swayambanath,

On paye l’hôtel et le taxi qui nous emmènent à l’aéroport (1080 Rps pourboire compris).
On arrive à 11h20 à l’aéroport, l’embarquement se fait à 13h15. Nous avons réussi à avoir des place sur la gauche de l’appareil nous permettant d’avoir une vue sur l’Himalaya qui dépasse des nuages.

Repas : concombre, tomate, riz, sauce curry, tofu, boule de pain fermenté au miel, bière.
On arrive à 15h00, obtenir les Visas est très rapide : il semblerait qu’on soit les seuls touristes à avoir pré imprimé les formulaires par Internet (50Euros/2). Ci dessus: main d'une jeune mariée Indienne en voyage de noce au Népal. On retire de l'argent (des Rps). Que de rabatteurs pour les hôtels et les taxis. Du coup nous optons pour un taxi pré payer (300 Rps) mais en ne donnant pas le nom de l’hôtel où nous allons mais le nom d’une place à proximité : place Thanel (on rejoint des amis) malgré cela il nous propose des hôtels mais ça ne dure pas très longtemps. On trouve rapidement l’hôtel Horizon, la grande chambre est à 6 dollars, c’est cher mais on a une super chambre, une grande salle de bain avec baignoire et deux grandes terrasses pour nous seul.
On part au temple bouddhiste de Swayambanath, à cause d’une erreur d’orientation il faut que l’on se dépêche pour voir le coucher de soleil.
La montée est très dure, mais des sculptures de bouddha et d’animaux nous encouragent. Nous sommes accompagné par un grand nombre de singe (d’où le surnom de temple des singes) et arriver au sommet se mérite. La vue est imprenable sur Katmandou. On visite les temples où des moines sont en train de prier (chant spirituel), dans une atmosphère saturée par la fumée des bougies au beurre de yack (à la fois appétissante et écœurante. On admire le coucher de soleil tout en observant avec amusement la dextérité des singes qui chassent les insectes pour s’en régaler.

On dîne dans un restaurant haut de gamme (le ying yang à Thamel) : boisson, nouilles tofu et légumes au curry vert légèrement épicé (soit disant puisque 10 mn après ça brûle toujours). En dessert un soufflé glacé à la vanille avec sa sauce à la mangue et chocolat. Biscuit imbibé de brandy, trio de glace (vanille chocolat fraise) et meringue flambée au brandy (1275 Rps).
Après ce bon repas on fait un petit tour

Mardi 20 mars: Katmandou, Tinkipat, Panga, Chobar, Pharping, temple de Dashhikali,

Arnaud part chercher les croissants et revient ouvrir la chambre après 1h00 d’angoisse (les magasins ferment tard et ouvrent tard). On prend notre petit déjeuné sur la terrasse, au soleil.
Puis on part au Durbar Square, on s’acquitte de 100 Rps/2 et on apprendra après que nous sommes bien les seuls à le faire.
Cœur de la ville, la place a su garder son côté rustique. Il y a de multiple temple très sollicité. Le plus impressionnant est celui représentant la statue de Kala (=noir) Bhairab (représentation la plus effrayante de Shiva). Avec ses 6 bras elle porte une guirlande de crâne et de ses pieds foule le cadavre d’un homme symbole de l’ignorance des hommes. Pour la rassasier, les croyants emplissent sa bouche de nourriture, et dépose des offrandes à ses pieds.
Pour s’imprégner de l’atmosphère. Il est bon de pouvoir se poser, contempler les temples et observer les différentes activités de la place : les femmes chantent en triant fleurs et épices, les enfants jouent, les Sâdhu recherchent les touristes pour être pris en photo contre une pièce, des vendeuses de thé, des joueurs d’échecs, sieste….
On se promène dans les ruelles autour du Durbar square (circuit dans le quartier sud qui passe par de nombreux temple), promenade très agréable. On admire l’architecture des maisons, et a la sortie des classes on discute avec les élèves.
On déjeune au Biyalo (1230), c’est un petit restaurant type familiale mais il n’est pas à recommander : vaisselle sale, repas pas du tout à notre goût.
A la gare routière de la ville, il est impossible d’avoir les infos concernant les bus à destination de Tinkipat (que ce soit en bon anglais ou en népalais). Un taxi propose 450 Rps et refuse le conteur, un autre accepte et on s’en sort pour 204 Rps.
A Tinkipat, les passants nous aident à trouver le point de départ de notre promenade à destination de Panga, puis pour le temple bouddhiste de Chobar [sobarrr], dont notre prononciation les amuse beaucoup. Nous suivons un chemin de terre à travers la campagne d’où nous avons on vue magnifique (culture en terrasse).
A Chobar nous visitons le temple dont la coupole est recouverte de…casseroles, de pots cassés, de planches. Accroché là par les jeunes mariés, ces ustensiles de cuisine sont des offrandes propiatoires faites pour assurer le bonheur conjugal (dommage que l’on n’ait pas de gamelle sur nous).
En redescendant sur la route nationale, au bord des gorges de Chobar, on assiste au tournage d’un film.


On prend le bus pour Pharping pour voir le temple de Dashhikali, mais la procession à laquelle on voulait assister n’a pas lieu (sacrifice animaux pour satisfaire la soif de sang de Kali).
Il y a de gros problèmes avec les bus : le premier est cassé, le deuxième n’a plus d’essence. On remonte à pied à Pharping en espérant avoir le dernier bus de 17h30, qui ne passera pas non plus. Heureusement un agent de police nous arrête un minibus où on arrive à se glisser… à s’encastrer mais au moins on retourne à Katmandou (20Rps + 50 pour la navette). On rentre épuisé et malade à l’hôtel, on s’endort directement.

Mercredi 21 mars : Katmandou, Patan

Petit déjeuné pour 90 Rps.
On décolle à 11h30 : pour refaire un tour à Durbar square, dans les ruelles du nord de la place puis on prend un taxi pour Patan (150 Rps).
Visite de la ville par Arnaud, maryline est malade.
Ci dessous, statues sexuées.
On achète quelques souvenirs issue de l’artisanat local : jeux tigres et chèvres et clochette comme celle qui entoure le toit des temples (500+300 Rps).
De retour à l’hôtel, s’est avec le gérant de l’hôtel et son fils que l’on apprend les règles du jeu, en faisant quelques parties. On fait un tour dans Thanel puis on dîne (pizza, jus de fruit, banane, corn flakes, gâteau figues : 390 Rps) avant de retourner jouer à l’hôtel.

vendredi 7 août 2009

Jeudi 22 mars :Gokarna, Kopan, Bodhnath, Pashupatinath,

On se lève vers 7h30. On refait un essai à la station routière mais nouvel échec. On prend un taxi pour le temple indou de Shiva de Gokarna. On trouve facilement le temple, en revanche un militaire nous en interdit l’accès, ce que l’on respectera.

Le temple se trouve au bord d’une rivière à sec (déchets+++). Le temple comporte beaucoup de sculpture et de bas relief.
Plus loin l’arbre sanctuaire nous intrigue : une pierre sacrée est recouverte d’un temple, recouvert d’un arbre à prière (vénère t’il un objet plus que les autres).
Notre balade du jour par du temple en direction de Kopan, les maisons sont luxueuses, belle vue sur la vallée de Katmandou mais pas sur la ville (trop polluée). Le matin nous avons des nausées dues à là poussière, là c’est mieux mais nous sommes vite essoufflées du fait de l’altitude et : ou de l’encrassement de nos poumons. A Kopan, on visite le monastère de femme (tenue et crâne rasé).
On continue à pied pour rejoindre la ville de Bodhnath, place importante du Bouddhiste.

On fait le tour de la Stupa (la base est entourée de moulin à prière, le dôme est surmonté par un carré doré qui porte sur ses 4 faces les yeux de bouddha. Le signe en forme de point d’interrogation à la place du nez est le chiffre ek (1) symbolisant l’unité de toute vie. Entre les yeux, le point représente le 3ème œil, symbole de la claire voyance de bouddha.

On mange au terrasse restaurant qui a une vue imprenable sur le monument. On abandonne les plats typiques aux épices nauséabondes pour nous et on commande une pizza marguarita au fromage de yak, on la dévore même si notre ventre ne sait pas encore remis mais la ballade n’est pas finie. En dessert on prend des fruits de saison et de la faisselle. Visite les monastères aux alentours.
On termine notre ballade à Pashupatinath : au sommet d’une colline on a une vue plongeante sur le site où a lui les incinérations : l’odeur de … barbecue est très forte et il y a beaucoup de fumée. On traverse la rivière qui est saturée par les cendres humaines, l’eau en est noire, ce qui n’empêche pas un homme de se baigner. Il y a plein de mini temple et de sâdhu dans un état second qui recherchent l’ombre. Les autres monuments et temples ne se visitent pas. On ne prendra pas de photos par respect des morts et des familles.
On prend un taxi, dont le chauffeur est d’origine indienne, ce qui nous posera un problème puisque 100 m plus loin, l’armée refuse de nous laisser passer que notre voiture. Du coup on doit faire un grand détour pour rejoindre la capitale (145 Rps). Le taxi nous dépose vers l’ambassade américaine et on retourne à Thamel à pied, on va faire du shopping : sac en laine d’agneau fait à la main (visite des ateliers, 500 Rps), un tampon en bois pour tissus plein de poussière (200 Rps) à l’Amrita craft (bonne adresse pour la marchandise et les prix).
On achète nos tickets de bus pour Pokhara (600/2)
On regagne l’hôtel pour dîner aux chandelles (coupure de courant), (viennoiserie (125) et vache qui rie, miam (240 Rps)).

Vendredi 23 mars : Bhaktapur, Changu Narayan, Nargahot,

Levé à 7h15 après une nuit moyenne. On petit déjeune en terrasse, puis on quitte l’hôtel en leur laissant nos sacs. Pour cette fois l’on trouve le bon bus sans problème. Après 15 minutes le bus est bondé et une chèvre, qui sent fort, tombe amoureuse des pieds de Maryline et ne les quittera pas.
On arrive à Bhaktapur à 9h30. On paye 750 Rps x2 pour passer la porte.
La ville ne ressemble pas à ce que l’on a déjà vu. C’est une ville qui a entièrement été restaurée par des allemands. Les rénovations sont exceptionnelles, l’architecture newar est à l’honneur, les rues sont pavées, la circulation interdite et il y a le tout à l’égout. Les habitants vivent de manière traditionnelles et mettent en avant leur savoir faire (teinture, poterie, sculpteur, peinture, agriculture, sculpture...). La place des potiers est entourée d’artisan très habille : le rendement est impressionnant, on voit qu’ils ont pris le coup de main. Le centre de la place est réservé au séchage de leurs très nombreuses créations.
On assiste au massage d’un bébé par une grand-mère qui transmet son savoir faire à sa fille (nouveau né d’une semaine environ). Le massage se fait avec de l’eau, du thé, du talc, sur une place où sèchent les blés.

Sur la place de Thamali, Maryline assiste à un autre massage du début à la fin : la mère utilise de l’huile d’arachide, avec encre des morceaux de noix, qui a une très bonne odeur et pénètre très vite. On discute, une fois le massage terminé sur la technique similaire à Shantala, pendant que Ouma allaite Oumang. On visite la ville à pied, puis on mange au restaurant du Durbar Square (Macaroni tomate, Massola végétarien, Lasi Banane-pomme (653 Rps) ; où l’on assiste à une manifestation de femme Maoïste/communistes armées de drapeau, de hauts parleurs et d’instruments de musique en espérant qu’il n’y aura pas de débordement.
Départ pour Changu Narayan, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le premier bus et bondé (dedans et dessus), on hésite à monter dessus : la sécurité avant tout et on décide d’attendre le prochain. Bondé aussi, on monte les premiers (20 Rps). Le bus roule sur une rue chaotique à 10Km/h.
Le temple date du IVème siécle et a été rénové en 1702 ! il est extrémement ouvragé, les étais des toitures représente des divinités sculptées dont on distingue encore la couleur de la peinture. On peut y contempler des statues, des sculptures qui raconte une histoire hindouiste. A ne pas manquer.

On prend le chemin des crêtes d’où l’on domine la vallée des deux côtés (les cultures en terrasse de couleur vert pomme sont depaysantes). On demande notre route à chaque fois que l’on croise quelqu’un, puis quand on est seul, on suit les traces de pas et de moto au sol pour au final prendre les raccourcis d’un chien qui nous inspire et qui semble connaître son chemin. Lorsque notre vue domine Thargot, on aperçoit le bus qui monte péniblement la route mais il nous reste 700 m à faire. On se met à courir et le bus s’arrête alors que l’on est 100 m au dessus de lui. Maryline coupe à la méthode casse coup et arrive à temps pour retenir le bus. Il est plein mais comme il est tard on a vraiment peur qu’il n’y ai pas d’autre (10 Rps).
On arrive à Nargahot 30 mn plus tard, on négocie une chambre avec vue magnifique à hôtel Snowann pour 400 Rps. On part assister au coucher de soleil, on trouve un endroit à 3 Km de l’autre côtés de la montagne mais le ciel est assez voilé. On revient dans le noir, guidé grâce à la lune, la nuit tombe très vite en altitude.
On prend notre repas dans au Sherpa cottage. On est installé dans une petite cabane regroupant 3 tables, à la décoration locale et on mange…un Rœsti (suisse), des crêpes au chocolat et un milk-shake banane. Le tout répond à nos attentes culinaires et ça fait du bien, on avait commencé trop local !